Au bord de l'été
Les soirs d'été, bien souvent
Quand s'assombrit le ciel
J'aime sentir la caresse du vent
Qui parfois traîne un parfum artificiel
Les nuages se parent de couleurs indéfinissables
Et peignent la fin du jour
Sur l'écritoire d'une fable
En caressant ma plume avec amour.
Sur les rimes de Verlaine
Dans un colloque sentimental
La bergère file la laine
En oubliant les fleurs du mal.
Son pastoureau lui manque
Son cœur suit son pastoureau pas à pas
L'infidèle parti avec les saltimbanques
Danser sur l'arc en ciel à petits pas.
Mireille HEROS
La nature, les fleurs, en été éclatent bien souvent
Il suffit parfois de lever les yeux au ciel
D'admirer les champs de blé qui ondulent sous le vent
Aucune détail de ce tableau n'est artificiel
J'y trouve toujours un bonheur indéfinissable
La nuit, les étoiles, le soleil et les nuages le jour
Les peintre, les chanteurs nous ont fredonné cette fable
Triste ou joyeux, chacun a chanté et crié ses amours
Ronsard, Hugo, Rimbaud et Verlaine
En vers ou en prose le poète est sentimental
Vieille femme vêtue d'un noir gilet de laine
Tout est prétexte à chanter, le bien, le mal
A ce tableau enchanteur, rien ne manque
Les amoureux de la nature y ont imprimé leur pas
Les gueux, les riches, les troubadours et les saltimbanques
Sont venus danser, valser et y mettre leur pas. "
Maryse Bugnet
Jeu d'écriture : bord de poème