Le vin : un agent du bonheur

A l’heure où le vin est décrié à longueurs de colonnes dans les médias, il semble nécessaire de rappeler qu’il un agent du bonheur quand il est consommé avec modération.

Pour tout vigneron, la liberté de faire du vin consiste à ne pas trop nuire à la santé d’autrui en forçant sur la teneur en alcool, par des procédés plus ou moins licites. Un caviste de Vaison la Romaine a érigé ce principe et le 100 % local,en loi incontournable.  Nul vigneron ne peut ignorer notre loi. Tout producteur qui produirait un vin au-delà de ce qui est permis serait poursuivi. Les vins de producteurs n’ont ni religion, ni opinions politiques à servir. Ils n’ont qu’un objectif : la satisfaction des palais. Ils doivent répondre aux formes déterminées par notre loi .

Cela n’empêche pas les vignerons de faire preuve d’imagination avec une cuvée cinq sens fondée sur l’utilité commune qu’est le bonheur. Cette cuvée, imaginée pour les mariages, fait appel autant au nez pour en goûter le bouquet, le goût quand les arômes se développent en bouche, l’ouïe quand le vin emplit le verre, les yeux pour admirer sa robe et enfin le toucher pour en apprécier la fluidité.

La libre circulation du vin en communion avec les pensées et les opinions est un droit des plus précieux pour l’homme.

Mireille HEROS

Greffe : jeu d'écriture qui consiste à relier deux textes pour en faire un nouveau. En l'occurence une présentation marketing des vins d'échanges et la déclaration des droits de l'homme