Quand Matteo rencontre Ornicar….ça saigne (à la manière de Léo Ferré)
J’ai bu du Waterman et j’ai bouffé du bled
Puristes de tout poil, torturés du futur
J’éructe vos accords et les laisse à Alfred
Vos règles, je piétine avec désinvolture.
Jusqu’au cœur de la nuit, vous m’avez poursuivi
Empoisonnant mes rêves, en toutes circonstances
Votre vocabulaire, sous mes doigts s’avachit
Vos verbes, j’emprisonne avec leur concordance.
Ayatollahs de l’exception
Tous vos articles me contractent
Roublardes vos propositions
Ne sont pas une science exacte.
Vos conjonctions me subordonnent
Et m’imposent le relatif
Vos épithètes m’abandonnent
Dans la forêt des adjectifs
Grammairiens
Je vous hais.
Les singuliers en ail, je réduis en purée
Ornicar et sa bande, au clou pendent encore
Les diphtongues bégaient, oui je les ai coffrés
Et les vieux sot-l’y-laisse, j’en gave les pécores.
Tous les plus que parfaits, prétentieux se pavanent
Je les rends imparfaits, et les jettent en pâture
Antérieur, le passé, cherche le fil d’Ariane
Pour se recomposer, soumis à mes tortures.
Maîtres à penser de la syntaxe
Vos homonymes et synonymes
Dans leurs tourbillons me désaxent
Et me plongent dans un abîme.
Englouti par les homophones
J’en appelle à Bernard Pivot
Qu’il me délivre des consonnes
Et m’apporte son vieux dico.
Grammairiens
Je vous hais.
Grammaire… rien.
Mimiscribouillard
Le petit Mattéo a grandi. Du haut de ses 14 ans, il fait la pige à Mimiscribouillard et signe son premir poème placé sous le signe de l'humour ce qui n'aurait pas déplu à l'ami Léo.
Notre président c'est Hollande,
On se prend que des amendes,
La gauche égal la fosse
Nous savons très bien que Sarko est ton poto (ami)
Et les bonbons,
T'ont donné du bidon,
Mais bon,
Vive le Président!
Mattéo 14 ans