Poèmes entre deux sandwiches
C'est sûr le confie ne ment
Voici qu'est venu le printemps
Alors ouvrez vos fenêtres intérieures
Puisque nous sommes privés de l'extérieur
A vos plumes, stylos, souris
Eclatez-vous à l'écrit
Ménage, lecture, méditation tout y passe
Pour qu'au fil des jours on ne se lasse
Sans oublier prières, pensées pour les souffrants
Applaudissements pour les caissières, livreurs, soignants…
Maryse
24 mars 2020
Poème pris en sandwich
Ah c est comme ça !
C'est sûr le confie ne ment
Ne me convient pas
Voici qu'est venu le printemps
Avec ses tulipes ses pâquerettes et ses bourgeons
Alors ouvrez vos fenêtres intérieures
Nos placards pleins de choses à faire plus tard
Puisque nous sommes privés de l'extérieur
Mais non la mousse et les mauvaises herbes m appellent
A vos plumes, stylos, souris
Binons sarclons...
Eclatez-vous à l'écrit
Entre deux occupations ah mais !
Ménage, lecture, méditation tout y passe
Yoga vive internet , vélo fixe 2km par jour
Pour qu'au fil des jours on ne se lasse
Le téléphone est plus amical fini l isolement à 1€
Sans oublier prières, pensées pour les souffrants
Saxophone à 20 heures merci voisin
Applaudissements pour les caissières, et tous les travailleurs
Finalement heureusement que l informatique existe ...
Dominique Gilliard
27 mars 2020 – table d’écriture
Voici qu'est venu le printemps/ Nous l'attendions ardemment /Alors ouvrez vos fenêtres intérieures/ du Couvent et allons voir la Mère supérieure /Puisque nous sommes privés de l'extérieur/ Sur le banc nous poserons notre postérieur /A vos plumes, stylos, souris/ Attention à éviter les gauloiseries /Eclatez-vous à l'écrit/ Puisque parler ici est interdit /Ménage, lecture, méditation tout y passe/ Sinon les religieuses passent aux menaces /Pour qu'au fil des jours on ne se lasse/ Et que l'on ne se croit pas dans un palace /Sans oublier prières, pensées pour les souffrants/ Avec la chorale du chœur des vierges, répétons nos chants /Applaudissements pour les caissières, livreurs, soignants… Pour que le virus soit vaincu grace au confinement / Maryse Bugnet 26 mars 2020
SANDWICH DU CONFINEMENT
Malgré ces temps de confinement
Voici qu'est venu le printemps
Avec un goût de vrai bonheur
Alors ouvrez vos fenêtres intérieures
Ouvrez tout en grand votre coeur
Puisque nous sommes privés de l'extérieur
Armés de votre imagination, tapie
A vos plumes, stylos, souris
Sans perdre de temps, mes amis
Eclatez-vous à l'écrit
Et si vous craignez la crasse
Ménage, lecture, méditation, tout y passe
Frottez longtemps pour être efficaces
Pour qu’au fil des jours on ne se lasse
Meubles, méninges, tout autant
Sans oublier prières, pensées pour les souffrants
Et surtout, à vingt heures, reconnaissants,
Applaudissements pour les caissières, livreurs, soignants
Et, pour finir, souffrez que j’ajoute
Bises de confinées à toutes
Et, pour ce virus, la déroute !
(Texte collaboratif du 26/03/2020 : Maryse Bugnet ; Annie Leroy)
-- Voici qu'est venu le printemps/ Et que vois-je par ce joli temps ? /Alors ouvrez vos fenêtres intérieures/ Et vous y verrez votre cœur /Puisque nous sommes privés de l'extérieur/ Nous avons tous un peu peur /A vos plumes, stylos, souris/ L’exprimer ne sera pas pis /Eclatez-vous à l'écrit/ Inventez, créez, les amies ! /Ménage, lecture, méditation tout y passe/ Attention quand même à la casse /Pour qu'au fil des jours on ne se lasse/ Ni ne se retrouve à la masse /Sans oublier prières, pensées pour les souffrants/ Et pour cela, on prend du temps : /Applaudissements pour les caissières, livreurs, soignants/ Merci à tous les travaillants ! Michelles thomas