La table d'écriture batifole avec la poésie fleurie
- L’une d’elles, sous l’œil expert ;
- C’est la croissance en grande pompe ;
- Sur mon gazon de pâquerettes ;
- Puis, s’en vient le temps de l’étoile ;
- Ils se sont parés de l’encre ;
- Resplendissante de vermeil ;
- Il mène les rennes célestes,
La table d'écriture fait tout une histoire de la poésie fleurie de Brigitte de Morgan
L’autre jour sur mon gazon de pâquerettes, j’ai pu admirer la croissance en grande pompe des limaces voraces. L’une d’elle sous l’œil expert des merles siffleurs dévorait la menthe au bord de la fenêtre.
Puis s’en vient le temps de l’étoile et les oiseaux en cœur ont fait la fête aux cerises resplendissantes de vermeil.
Dans l’encre de la nuit étoilée ils sont partis vers d’autres cieux suivant le beau plumage d’un oiseau de paradis qui mène les rennes célestes.
Dominique Gilliard
L'une de mes amies s'enfuit à tire d'ailes
Sous l'œil expert de son grand-père
Sur mon gazon de paquerettes
Silencieusement, je la guette
Puis vient le temps de l'étoile
Et moi je prends le voile
Resplendissante de vermeil
Heureuse, je mémerveille
Les rennes célestes m'accompagnent
Je laisse vite tomber ma hargne
C'est la croissance, la renaissance
Parée à l'encre rouge,
J'envoie du bonheur à tout ce qui bouge.
Maryse Bugnet
Voici donc le père Noël, qui se trompe de saison et mène ses rennes célestes jusque sur mon gazon de pâquerettes. Parmi ses aides, l’une d’elle, resplendissante de vermeil, se prélasse sous l’oeil expert des elfes qui se sont tous parés de l’encre. Puis s’en vient le temps de l’étoile qui grossit à vue d’oeil : c’est la croissance en grande pompe ! Pourvu qu’elle ne nous explose pas à la figure..
Michelle Thomas
Ce matin, début du printemps, sur mon gazon, c’est la croissance – en grande pompe – de milliers et de milliers de pâquerettes.
L’une d’elles, sous l’œil expert du chef jardinier, resplendissante de vermeil, sert de repère au lutin des prairies qui cherche son chemin pour se rendre à la Fête de l’Equinoxe.
Dissimulée dans les fougères, je regarde son équipage. Il mène les rennes célestes d’une voix mélodieuse, bienveillante. Animaux magnifiques, au regard magique, ils se sont parés de l’encre de chine pour souligner la douceur et la beauté de leurs têtes altières.
Toute la journée, la fête bat son plein : musique joyeuse ; festin sublime ; sarabande des malicieux lutins..., jusqu’à ce que le soleil s’efface à l’horizon. Puis s’en vient le temps de l’étoile. C’est le signal de la dispersion des fêtards, jusqu’au prochain rendez-vous.
Annie Leroy