C’était au temps des années 70
C’était au temps où la p’tite fille en pleurs
Sur les quais de Seine cherchait le bonheur
Se noyait dans les yeux de Henri le chanteur
En pattes d’éléphant et chemises à fleurs.
A l’Olympia on entendait chanter
La déclaration d’amour d’un berger
A l’Olympia au milieu de la nuit
Les cailloux volaient sur la ville en pluie.
Et dans les étoiles, hôtel California
La maladie d’amour, dans le paradisco
Des bals populaires, flirte avec la java
Dans l’été indien, l’océan
Défait les cheveux des enfants
C’était au temps où la p’tite fille en pleurs
Sur les quais de Seine cherchait le bonheur
Se noyait dans les yeux de Henri le chanteur
En pattes d’éléphant et chemises à fleurs.
Place des mots bleus et des rimes enchantées
On voyait les gens, heureux, musarder
Place des mots bleus, Aline, sans bruit
S’enfuyait vers l’infini à minuit.
Et dans les étoiles, hôtel California
La maladie d’amour, dans le paradisco
D’une maison blottie au cœur des magnolias
Prenait par la main un enfant
Pour aller au pays des ours blancs.
C’était au temps où la p’tite fille en pleurs
Sur les quais de Seine cherchait le bonheur
Se noyait dans les yeux de Henri le chanteur
En pattes d’éléphant et chemises à fleurs.
Sous les sunlights de la célébrité
On libérait la sensualité
Sous les sunlights, la reine de la nuit
Chantait l’Azuro qui, au loin, s’enfuit.
Et dans les étoiles, hôtel California
La maladie d’amour, dans le paradisco
Marilou dit good bye et Abba, Mama Mia
Elles venaient d’avoir dix-huit ans
Et rêvaient leur vie sur grand écran.
C’était au temps où la p’tite fille en pleurs
Sur les quais de Seine cherchait le bonheur
Se noyait dans les yeux de Henri le chanteur
En pattes d’éléphant et chemises à fleurs.
Mireille H. – Mars 2014